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Février 2022 – Le Gin BM signature de Bruno Mangin ?

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Le mois de février est enfin arrivé, vous l’avez attendu, votre box est là ! Les Mamas vous ont sélectionné un gin français, tout droit arrivé du Jura : le BM Signature de Bruno Mangin. 

LE GIN BM SIGNATURE DE BRUNO MANGIN 

70 CL 40%

L’équipe du Bar à Papa vous propose ce mois-ci, le Gin MB Signature de Bruno Mangin. Ce gin dévoile toute son originalité grâce à des notes jurassiennes de gentiane, d’absinthe et de genièvre

Élaboré à partir d’une distillation de blé, d’orge et de seigle passant ensuite par l’étape de macération avant une redistillation de genièvre, coriandre, angélique, maniguette, cardamome, gingembre, gentiane et absinthe. Vous apprécierez ce gin français, un produit unique du Jura ! 

BM Signature est né de l’idée folle d’un homme, Bruno Mangin souhaitant fonder une brasserie artisanale jurassienne à une époque où la bière n’avait pas autant de succès qu’aujourd’hui. 

Après avoir lancé sa ligne de whiskies 100% jurassiens dont l’orge provient des alentours de son village de Bletterans, distillés et vieillis sur place dans des anciens fûts de Macvin, Vin de Paille et Vin Jaune. 

Le distillateur jurassien propose aujourd’hui un gin toujours aussi imprégné de sa région, ce dernier met à l’honneur l’absinthe et la gentiane du Jura. Depuis 1994, bières, whiskies, vodkas et gins sont élaborés principalement à partir de produits du terroir jurassien. 

 

 

UN PEU D’HISTOIRE… POUR CEUX QUI N’ÉTAIENT PAS ENCORE LÀ EN AOÛT ! 

C’est en 1550 qu’on commence à trouver des traces de ce qu’on appellera plus tard, le Gin. À l’origine, on utilisait, pour se soigner de certains maux, de l’eau-de-vie de baies de genévrier. Un Néerlandais, Lucas Bols comprit le potentiel de celle-ci, et décida alors de créer sa propre distillerie, toujours existante aujourd’hui. Cet alcool prit le nom de Genever et commença à être exporté dans les autres pays d’Europe.

Quelques années plus tard, la révolte des Pays-Bas éclata face aux Espagnols. La légende dit que les soldats néerlandais buvaient du Genever afin d’être vaillant au combat, ce qui lui vaudra son nom de “dutch courage” , ou “courage hollandais” par les Anglais qui se battaient à leur côté. 

De retour en Angleterre, le roi Guillaume III comprit l’intérêt des spiritueux pour l’économie. Il fait donc interdire l’importation des brandies étrangers et décrète que chaque habitant de son royaume à l’autorisation de distiller son propre alcool et fait abroger les taxes sur le Gin. Étant un alcool de céréales, et le blé poussant en abondance en Angleterre, le Gin se répand alors dans tout le royaume, multipliant par 10 sa consommation entre 1690 et 1730. 

Dans le centre de Londres, l’alcoolisme crée un climat sombre et inquiétant. On compte 7 000 magasins où l’on pouvait acheter ce spiritueux. Les faits divers se multiplient, tous liés de près ou de loin à ce commerce intensif du gin. Les femmes trouvent à cette époque, une nouvelle indépendance : elles distillent et vendent leur Gin, leur permettant d’éviter les métiers de femme de chambre ou de prostitué. 

Le Gin est de moins en moins qualitatif : distillé dans des baignoires en cuivre, coupé au vitriol, il devient un poison et la source de nombreux décès et de cas de folie.

Le cas Judith Dufour tira le signal d’alarme. Cette mère tua son bébé afin de revendre ses vêtements pour pouvoir acheter de l’alcool. Le Parlement prit conscience de l’impact de l’alcool sur la société. En 1751, le Gin Act permet de réguler la consommation de spiritueux, en interdisant la distillation et la vente sans licence. Le but est de réduire les excès dans les boutiques lugubres, au profit de grands pubs où la qualité prône sur la quantité.

Cette gravure, Gin Lane”, de l’artiste Hogarth, représente les dérives liées au Gin. On y voit un quartier de Londres engloutie par l’ivresse. La folie et l’indécence des personnages représentés sont pourtant bien réelles: des bagarres, des corps inertes dépouillés pour l’argent, des femmes ne s’occupant plus de leurs enfants. Il y a même un mendiant qui se dispute un os avec son chien, preuve que la population de Londres est presque revenue à l’état de bête. C’est d’ailleurs ce que les quelques vers de James Townley, qui accompagnent la gravure, exprime : “Gin cursed fiend, with fury fraught ; makes human race prey ; it enters by a deadly draught ; and steals our life away”, qui veut approximativement dire “Gin maudit démon, avec une fureur pleine ; fait de la race humaine une proie ; il entre par un courant d’air mortel ; et vole notre vie “. 

Bien que les lois ne calment pas tout de suite les folies du Gin, cela permet au fur et à mesure d’encadrer la production et d’augmenter la qualité de l’alcool (beaucoup plus doux à l’époque). La plus ancienne distillerie est celle de Booth’s, datant de 1740. Gordon’s, créé en 1769, garde le monopole du marché du Gin dans le monde suivi de Tanqueray ou encore Beefeater. 

LA FABRICATION  

Le Gin est un spiritueux sur une base d’alcool agricole neutre, généralement des céréales (orge, seigle ou blé). Il doit obligatoirement être aromatisé par des baies de genévrier. 

On ajoute des ingrédients botaniques naturels comme la coriandre, la racine d’angélique ou encore de l’écorce d’orange… Chaque producteur choisit ses “botanics” selon le goût qu’il veut donner à son Gin, et c’est une recette précieusement gardée. Certains compte plus de 50 ingrédients, bien que légalement, il soit obligé de contenir des baies de genévrier. 

Il existe plusieurs types de Gin. Parmis eux : 

  • LE COMPOUND GIN 

Lors de la distillation, les arômes et les ingrédients sont mélangés avec l’alcool. La technique revient à de la macération avant redistillation. 

  • LE DISTILLED GIN

Lors de la distillation, les botanics sont placés dans un petit panier qui permet aux effluves d’alcool de s’imprégner des arômes. Cela donne un goût plus subtil au Gin. Cela revient à une méthode d’infusion. 

  • LE LONDON DRY GIN 

Il ne doit pas son nom à une localisation, mais bel et bien à sa fabrication : contrairement aux autres Gin, il ne contient aucun colorant ni parfum. Il est infusé de la même façon que le distilled gin.

  • LE PLYMOUTH GIN 

C’est la seule appellation pour le Gin : il est distillé à Plymouth est détient le droit unique de l’usage de ce nom.

  • LE OLD TOM GIN 

C’est le Gin plus doux et plus sucré qui était bu au XVIIIeme siècle. La base alcoolique étant moins pure que de nos jours, on y ajoutait beaucoup d’arômes pour masquer le goût. C’est un style en voie d’extinction. 

Après l’étape de distillation, on ajoute de l’eau pour réguler le degré d’alcool (environ 37.5% ) puis on filtre le tout afin d’enlever les éventuelles impuretés. Enfin, le Gin est embouteillé puis étiqueté.

LE BAR À PAPA X … BRIOTTET 

LA MIGNONNETTE DE CRÈME DE CASSIS 

L’indispensable pour notre cocktail du mois, le Bramble  : la crème de cassis de Dijon ! 

La crème de cassis de la Maison Briottet est l’expression d’un savoir-faire et d’une tradition dijonnaise qui remonte à la fin du XIXème siècle. Créée 1836, la maison Briottet s’est concentrée sur la fabrication de crème de cassis en 1900 face à la popularisation des apéritifs “blanc-cassis”.  6 générations se sont succédé pour enrichir d’une soixantaine de références la gamme de liqueurs de la maison Briottet. 

La crème de cassis Briottet est élaborée à partir de la macération de baies de cassis “Noir de Bourgogne” dans un mélange d’alcool neutre surfin Français et d’eau pendant environ 10 semaines afin d’en extraire toute la puissance aromatique. 

https://briottet.fr 

 

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