La distillerie Bruno Mangin
‘‘ CHAQUE PRODUIT EST UNE RENCONTRE ‘‘ Fou de saveurs et de bons produits

Quand Bruno Mangin a monté la Brasserie Rouget de Lisle en 1994 à Bletterans dans le Jura, terre viticole, beaucoup ont trouvé l’idée farfelue. À part les grands brasseurs assis sur leur tradition depuis deux siècles, seules quatre nouvelles brasseries avaient ouvert leurs portes avant 1994 en France. « J’étais le 5ème, en Bresse jurassienne, se souvient Bruno Mangin. Les gens ne connaissaient pas la bière artisanale. » Aujourd’hui, trois ou quatre brasseries naissent par semaine en France, tant la bière artisanale fait fureur..

Concrètement, pour ce fils d’éleveur de moutons en Haute-Saône, faire appel à des matières premières locales était une évidence. « J’ai grandi au cœur de la vraie campagne, là où les champs étaient bien plus nombreux que les commerces ! Nous avons poussé avec une nourriture saine : les légumes du jardin, les fruits cueillis sur l’arbre en été et mis en bocaux pour l’hiver. »

Des orges locales

Ainsi, il y a quelques années, Bruno Mangin a réussi à mettre en place un circuit d’approvisionnement en orge locale, grâce à une collaboration pérenne avec des agriculteurs locaux. Toutes les bières BM et La Rouget sont élaborées avec des orges locales.

De surcroît, les plantes aromatiques qui parfument ses vodkas et ses gins poussent elles aussi sur le premier plateau jurassien. « Chaque nouveau produit est lié à une rencontre, une envie commune de créer de bonnes et belles choses à partager », assure-t-il.

Le goût phénomène.

Une collection de liqueurs expérimentales et contemporaines.

Ça commence avec une image, une atmosphère, quelques sensations : la chaleur du soleil en hiver, l’odeur de fleurs capiteuses, un pépiement acidulé, des effluves de cuir patiné… Ces parfums singuliers que l’on goûte au hasard, sans pouvoir les retenir, les qualifier, n’ont pour beauté que leur éphémère intensité.

H.THEORIA assemble les arômes, chahute les sens, distille et compose des histoires de liqueurs inédites, personnelles et follement aromatiques.

Sur le bout de la langue d’abord, la saveur mise en mots. Liquides, pigmentés, évocateurs. Déjà, on savoure. Et on observe, Theoria.

Nez : doux et citronné avec des effluves de sous- bois.

Bouche : suave et gourmande avec des arômes de grains et de pain sortie du four.

Finale : une fin de bouche puissante, relevée par la truffe noire.